Le long de l’onde est une errance poétique qui construit son battement entre le paysage scénographique, l’étendue sonore, et la mise en lumière afin que la danse apparaisse comme une onde qui se propage du croassement d’un corbeaux à la pointe saillante d’un coude, des lignes d’un drapé étiré aux rouages enroulés d’un bassin, d’un corps étendu au sol à l’apparition de corps flottants.

Un battement des éléments, le long d’une onde à certains instants visibles, à d’autres imperceptibles, dessinant peut-on croire le début d’une histoire qui ne serait jamais complètement évidente, se réinventerait différemment, afin de permettre à chacun, partenaires de scène et spectateurs, de se frayer un chemin singulier.